Pourquoi grand-mère préparait-elle toujours un plat en plus « au cas où » ?

Au gré des générations, nombreuses sont les traditions familiales qui sont transmises plus ou moins fidèlement, conformément à l'ancienneté.

L’analyse de l’héritage traditionnel #

Dans le présent cas, notre discussion porte sur un phénomène domestique que beaucoup ont pu observer : le réflexe de nos grands-mères à toujours préparer un plat en plus, prêt à servir « au cas où ». Que cache cette habitude, subtil mélange d’anticipation et de générosité ? Quels sont les avis sur la question ? Nous avons entrepris une investigation approfondie pour mettre à jour les raisons de cette tradition.

Une préparation exemplaire de l’imprévu #

Tout d’abord, la préparation d’un plat en plus s’apparente à une manifestation de prévoyance. Ce geste, rassurant et fiable, vient donner un sens à l’adage « mieux vaut prévenir que guérir ». L’éventualité d’une arrivée impromptue, qu’il s’agisse d’une visite de voisin ou de parent éloigné, n’est alors jamais source d’embarras. Le fameux plat « au cas où » est là, témoin du souci de l’hôte de ne pas être pris au dépourvu.

Notons également que ce réflexe repose sur une certaine perception de la quantité. D’après plusieurs tests réalisés, notre perception de ce qui est ‘suffisant’ varie énormément en fonction de notre éducation, de notre environnement et de nos habitudes. Nos grands-mères, souvent habituées à des familles nombreuses ou à des temps plus difficiles, ont tendance à voir grand et à considérer que le meilleur moyen de faire face à l’imprévu est la surabondance.

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L’expression d’une générosité inconditionnelle #

Ensuite, le fait de préparer systématiquement un plat supplémentaire est aussi l’expression d’une générosité sans bornes. Celle-ci est liée à une époque où le partage et la solidarité étaient des valeurs centrales. Le plat était offert, non pas avec l’intention de recevoir en retour, mais dans le simple désir de partager.

En dépit des comparatifs possibles avec les pratiques modernes, davantage marquées par l’individualisme, cette générosité était vecteur de liens sociaux et d’interactions chaleureuses. Il est d’ailleurs courant d’entendre nos grands-mères raconter qu’à l’époque, on n’hésitait pas à partager son repas avec le voisin, ou même le passant dans le besoin.

Interprétation de ce geste d’amour #

En somme, la préparation d’un plat « au cas où » par nos grands-mères est une habitude qui témoigne de leur capacité à anticiper, à partager généreusement et à tisser des liens sociaux. Ce geste tendre et bienveillant était un témoignage tangible de leur amour inconditionnel à l’égard de leur famille et de leur entourage. Le temps passera, les traditions évolueront, mais ce geste continuerà d’être un symbole fort de l’attention et de la générosité de nos grands-mères.

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